C'est l'anniversaire de Maxime, qui a 13 ans aujourd'hui. On fait une fête chez lui. Avant de manger le gâteau, lui et Jo décident d'aller faire une promenade à l'extérieur. En s'habillant dans sa chambre, Maxime découvre une paire de vieilles bottines. Maxime la met à ses pieds. Aussitôt tout se met à tourner, lui et Jo se trouve pris dans un tourbillon. Quand le tourbillon prend fin, ils ont quitté la chambre de Maxime et ils sont revenus 100 ans en arrière. Québec est une ville quasiment moyenâgeuse : égouts à ciel ouvert, épidémie de tuberculose et enfants morts que l'on transporte dans des charrettes.
Les habitants de la ville donnent la chasse à Maxime et à Jo car les ayant vus avec les bottines, ils sont convaincus que nos deux jeunes héros sont de connivence avec la Charbonneuse, la sorcière responsable des malheurs qui s'abattent sur la ville.
Les jeunes seront poursuivis, menacés d'être décapités, puis ils retrouveront la sorcière.
Ce n'est évidemment pas une vraie sorcière. C'est une jeune femme très intéressée par la science et qui, parce qu'elle est toujours célibataire, vit en paria. Elle est curieuse et a un esprit progressiste. Ce n'est pas bien vu par une population peu éduquée, fortement imprégnée de pensée magique et d'explications irrationnelles.
Gabrielle Charbonneau, la Charbonneuse, veut connaître l'avenir; elle tente de construire des machines temporelles, prenant appui sur la science et sur la sorcellerie car elle ne rejette aucune option. C'est elle qui a fait fabriquer la paire de bottines qui a atterri dans la chambre de Maxime 100 ans plus tard.
Les jeunes héros répondront à certaines de ses interrogations sur l'avenir. Ils la rassureront quant à la disparition des maladies les plus mortelles et tairont charitablement le fait que ni la paix ni la prospérité ne sont le lot de tous au XXe siècle.
Un suspense assez noir et plutôt réussi. Pas de nostalgies bienheureuses sur le passé révolu. Les temps étaient durs et l'ignorance crasse, Côté ne fait pas dans l'image d'Épinal. Ses jeunes héros sont effrayés, ils ne crânent pas comme on voit souvent. Pas d'humour ici. Peu de personnages : Maxime, Jos, la sorcière, quelques amis au début lors de la fête.
La structure est éminemment linéaire.
Les habitants de la ville donnent la chasse à Maxime et à Jo car les ayant vus avec les bottines, ils sont convaincus que nos deux jeunes héros sont de connivence avec la Charbonneuse, la sorcière responsable des malheurs qui s'abattent sur la ville.
Les jeunes seront poursuivis, menacés d'être décapités, puis ils retrouveront la sorcière.
Ce n'est évidemment pas une vraie sorcière. C'est une jeune femme très intéressée par la science et qui, parce qu'elle est toujours célibataire, vit en paria. Elle est curieuse et a un esprit progressiste. Ce n'est pas bien vu par une population peu éduquée, fortement imprégnée de pensée magique et d'explications irrationnelles.
Gabrielle Charbonneau, la Charbonneuse, veut connaître l'avenir; elle tente de construire des machines temporelles, prenant appui sur la science et sur la sorcellerie car elle ne rejette aucune option. C'est elle qui a fait fabriquer la paire de bottines qui a atterri dans la chambre de Maxime 100 ans plus tard.
Les jeunes héros répondront à certaines de ses interrogations sur l'avenir. Ils la rassureront quant à la disparition des maladies les plus mortelles et tairont charitablement le fait que ni la paix ni la prospérité ne sont le lot de tous au XXe siècle.
Un suspense assez noir et plutôt réussi. Pas de nostalgies bienheureuses sur le passé révolu. Les temps étaient durs et l'ignorance crasse, Côté ne fait pas dans l'image d'Épinal. Ses jeunes héros sont effrayés, ils ne crânent pas comme on voit souvent. Pas d'humour ici. Peu de personnages : Maxime, Jos, la sorcière, quelques amis au début lors de la fête.
La structure est éminemment linéaire.
La Courte échelle, 1989
92 pages
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