Le 9 mars 1971, Harry Benson entre à l'hôpital y subir une opération au cerveau qui le guérira des soudaines crises de violence qui s'emparent de lui périodiquement. Benson est un homme petit, modeste, un technicien aux ordinateurs fasciné et effrayé par l'importance grandissante de ces machines dans la vie quotidienne. Son opération, une première mondiale, menée par des chirurgiens carriéristes et empressés, consiste à lui greffer une électrode reliée à un ordinateur miniature programmé pour prévenir les crises.
La psychiatre Janet Ross est tout à fait opposée à cette opération, qu'elle juge prématurée. Elle hurle dans le désert. La première journée postopératoire, Benson prend du mieux et tout semble sous contrôle; pourtant, une espèce de sourde inquiétude tenaille Ross. Le soir du 10 mars, Benson arrache ses pansements et s'évade de l'hôpital.
Sa trace est vite repérée chez son ex-blonde qu'il assassine avec une violence extraordinaire. Alors que sonne le branle-bas de combat à l'hôpital et à la police, Benson apparaît chez Janet Ross à qui il tente de faire un mauvais parti. Elle s'en échappe in extremis et parvient à mettre Benson en fuite.
L'ordinateur qui régule les crises fonctionne bien, merveilleusement bien, trop bien. Les décharges électriques qu'il émet pour apaiser Benson sont si appropriées que le cerveau de celui-ci en redemande. Se produit alors une série de crises volontairement induites par le cerveau pour stimuler/provoquer une décharge apaisante; sauf que les crises se succèdent à un rythme tellement rapide que l'ordinateur ne peut résister. La crise cérébrale prend alors toute son ampleur, sans restrictions, et Benson se transforme en monstre sanguinaire.
Après une poursuite de trente-six heures, Benson est rattrapé après avoir assailli plusieurs personnes dont un des médecins qui l'a opéré. Il investit l'hôpital et on le retrouve dans la salle des ordinateurs. La police met le siège. Benson a un compte à régler avec la machine. Benson ne parviendra pas à ses fins et sera abattu par Janet Ross elle-même.
Il s'agit d'un des tout premiers romans de Crichton. Ça se lit bien car tous les éléments qui forment sa griffe si particulière y sont déjà — vraisemblance des développements techniques et scientifiques, suspense haletant —, pourtant le joyau est brut. Le roman est divisé en deux parties mal balancées : la première, longue et technique, un peu ennuyeuse, fait à peu près la moitié du livre, c'est beaucoup. La seconde partie, après que Benson se soit échappé de l'hôpital, est habilement menée, un vrai bon suspense prenant, avec nombreux rebondissements et actions menées au quart de tour.
La fin arrive d'un seul coup, bêtement, le roman se casse soudain sur la mort de Benson et le livre s'achève plutôt platement…
L'homme terminal
La psychiatre Janet Ross est tout à fait opposée à cette opération, qu'elle juge prématurée. Elle hurle dans le désert. La première journée postopératoire, Benson prend du mieux et tout semble sous contrôle; pourtant, une espèce de sourde inquiétude tenaille Ross. Le soir du 10 mars, Benson arrache ses pansements et s'évade de l'hôpital.
Sa trace est vite repérée chez son ex-blonde qu'il assassine avec une violence extraordinaire. Alors que sonne le branle-bas de combat à l'hôpital et à la police, Benson apparaît chez Janet Ross à qui il tente de faire un mauvais parti. Elle s'en échappe in extremis et parvient à mettre Benson en fuite.
L'ordinateur qui régule les crises fonctionne bien, merveilleusement bien, trop bien. Les décharges électriques qu'il émet pour apaiser Benson sont si appropriées que le cerveau de celui-ci en redemande. Se produit alors une série de crises volontairement induites par le cerveau pour stimuler/provoquer une décharge apaisante; sauf que les crises se succèdent à un rythme tellement rapide que l'ordinateur ne peut résister. La crise cérébrale prend alors toute son ampleur, sans restrictions, et Benson se transforme en monstre sanguinaire.
Après une poursuite de trente-six heures, Benson est rattrapé après avoir assailli plusieurs personnes dont un des médecins qui l'a opéré. Il investit l'hôpital et on le retrouve dans la salle des ordinateurs. La police met le siège. Benson a un compte à régler avec la machine. Benson ne parviendra pas à ses fins et sera abattu par Janet Ross elle-même.
Il s'agit d'un des tout premiers romans de Crichton. Ça se lit bien car tous les éléments qui forment sa griffe si particulière y sont déjà — vraisemblance des développements techniques et scientifiques, suspense haletant —, pourtant le joyau est brut. Le roman est divisé en deux parties mal balancées : la première, longue et technique, un peu ennuyeuse, fait à peu près la moitié du livre, c'est beaucoup. La seconde partie, après que Benson se soit échappé de l'hôpital, est habilement menée, un vrai bon suspense prenant, avec nombreux rebondissements et actions menées au quart de tour.
La fin arrive d'un seul coup, bêtement, le roman se casse soudain sur la mort de Benson et le livre s'achève plutôt platement…
L'homme terminal
Michael Crichton
titre original : Terminal Man
Pocket, 1994
279 pages
lecture : septembre 94
lecture : septembre 94
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