Restent les recensions commentées. C'est exhaustif en diable, tout s'y trouve et tout y passe, il y a forcément un nombre grandissant de recenseurs, ce qui ne me plait qu'à moitié dans la mesure où doit se développer un lien entre le commentateur de livres et le lecteur, pour en apprécier la chaleur et le ton, et s'habituer à une pensée et à la manière de l'exprimer. Il se forme au gré des lectures une connivence et même une sympathie. Bon.
Dans cette livraison qui porte sur les parutions de l'année 1991, Jean-Louis Trudel fait le résumé et le commentaire critique de mon texte gagnant du Solaris 91 Maternité noire. Il n'est ni dur ni méchant, mais on sent quand même une réticence vis à vis ce genre de texte. Sinon une réticence, au moins un manque d'affection.
Flattons-nous l'ego :
1° Trudel commente donc ma nouvelle (mais sans la porter aux nues) en pages 168-169.
2° Parlant du bassin d'écrivains auquel s'alimente l'équipe rédactionnelle de Solaris, Janelle écrit cette phrase merveilleuse, page 215: « À ces noms s'ajoute celui de Richard. Tremblay, qui effectue un retour en force après plusieurs années de silence... » Merci, M. Janelle.
3° Il est mentionné page 226 le nom du gagnant du prix Solaris 1991 — qui est celui que l'on sait.
L'Année de la science-fiction et du fantastique québécois 1991
collectif sous la direction de Claude Janelle
Le Passeur/Logiques, 1994
256 pageslecture : juin 94
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